A la fois smartphone, tablette et PC, les phablets croquent tous les marchés
Alors qu’Apple à dévoilé son très attendu iPhone 6 et que Samsung vient de lancer ses nouveaux modèles de phablets, le cabinet IDC publie ses prédictions sur un marché des grands smartphones en plein essor. Ces appareils devraient bientôt supplanter les tablettes et ordinateurs portables.
Selon le cabinet IDC, les commandes de phablets devraient atteindre 175 millions d’unités en 2014 et 318 millions en 2015, contre 170 millions pour les ordinateurs portables en 2014 et 233 millions pour les tablettes en 2015. La tendance des smartphones aux écrans larges se renforce et la demande en tablettes et ordinateurs portables en fait les frais.
LE SMARTPHONE DEVIENT L’OUTIL PRIVILÉGIÉ
« Avec Apple, on anticipe une attention encore plus grande portée sur les phablets alors que les smartphones avec des écrans plus larges deviennent la nouvelle norme », explique Melissa Chau du cabinet IDC.
Selon l’étude, les phablets devraient passer de 14% du marché mondial des smartphones en 2014 à 32,3% en 2018. IDC prévoit également que la part de marché des phablets parmi tous les appareils mobiles, tablettes et ordinateurs portables confondus, devrait passer de 9,8% à 24,4% d’ici à 2018.
Par ailleurs, les prix de tous les appareils mobiles devraient continuer à baisser en 2014, en partie en raison de la demande provenant des marchés émergents. « Les consommateurs des Etats-Unis et d’Europe de l’ouest devraient posséder une combinaison de PC, tablettes, et smartphones, mais dans de nombreux endroits c’est le smartphone – peu importe sa taille – qui sera l’outil privilégié », estime encore l’étude.
SAMSUNG VS APPLE : LA BATAILLE SE DESSINE
Personne ne peut encore vraiment prévoir comment évolueront les usages. Selon Tom Mainelli du cabinet IDC : « ce qui marche aujourd’hui pourrait bien changer demain alors que les téléphones ont des écrans de plus en plus larges, que les tablettes remplacent les ordinateurs portables, et que les montres intelligentes se joignent à la mêlée. »
Source : Nora Poggi / L’usine digitale
