Le 18 mars dernier, Aquafadas a organisé une journée de rencontre au Labo de l’édition à Paris.
Parmi les intervenants, nous avons eu le plaisir d’assister à la présentation du magazine d’actualité cinéma Bande à Part, édité par les Editions du bout des doigts (super nom…!), présenté par Fouzi Louahem, le Directeur artistique.
Les exemples de Digital Publishing sont nombreux, et vont du pire au meilleur… mais certains se démarquent particulièrement : c’est le cas de Bande à Part, que je considère comme un des meilleurs exemples de ce qu’on peut faire avec ces outils.
[wt-row][wt-column width=’one-half’] Tout d’abord, l’ergonomie est remarquable, appuyée par un travail de mise en page et de design aussi sobre qu’élégant, toujours au service du sens des articles.Les fonctionnalités sont très bien intégrées, particulièrement les défilements de sous-documents avec changement d’images par ancres, au fur et à mesure de la lecture.
Très bon équilibre entre textes et vidéos, textes et effets intéractifs. Aucune surenchère « d’effets waouh », ce qui permet une lecture confortable et claire.
De très bonnes idées créatives, comme cette interview réalisée en dessin animé, car les protagonistes ne voulaient pas être filmés… Ou ce très bel ABCDaire intéractif sur Alain Resnais.[/wt-column]
[wt-column width=’one-half’ last=true]
Techniquement, l’équipe d’EBD a réussi à faire un magazine autour des 200 Mo! ce qui est une gageure, et qui nécessite une grande maîtrise d’optimisation, de travail des sources. Bravo!
Revers de la médaille : la plupart du contenu vidéo est streamé, et nécessite une bonne connexion…
Economiquement, le modèle est assez risqué : le mag est gratuit, et financé par la publicité. Fouzi nous dit que le point d’équilibre est presque trouvé, ce qui, vue la qualité, ne m’étonne pas vraiment et devrait encourager les éditeurs dans ce sens.
[/wt-column][/wt-row]
Ce magazine de cinéma est réalisé et rédigé par de vrais passionnés de cinéma, par des journalistes ne laissant jamais la forme et les effets prendre le dessus sur le fond, sur le sens. Du coup, ce n’est pas un simple copié-collé d’une version papier… ni une accumulation d’effets numériques.
La nature digital publishing du magazine prend alors tout son intérêt.