Chaque début d’année correspond à une conférence avec ses actionnaires pour Nintendo, ainsi que pour toutes les entreprises de Jeux vidéos japonaises côtées en bourse, l’année fiscale japonaise se terminant en mars.
Et il n’est pas rare que cette conférence aboutisse à une confidence de la part du Nikkei, qui a balancé qu’il est « envisageable qu’une version réduite de la console soit introduite cette année ». La présidence de Nintendo nie cette information mais rappelons par exemple que par le passé, Nintendo avait déjà nié en bloc la future sortie de nouveaux modèles pour sa Nintendo 3DS, et ce 15 jours seulement avant la commercialisation d’un modèle « XL ».
Rappelons aussi que la Nintendo Switch, disponible depuis mars 2017 dans le monde entier, n’a pour le moment subi aucune baisse de prix significative. Seul un modèle sans Dock (le dock permettant de la connecter à un écran via une sortie HDMI, boostant quelque peu les capacités de la console hybride) a vu le jour, mais sa commercialisation n’a jamais dépassé les frontières du Japon.
Il est fort probable que Nintendo songe sérieusement à un nouveau modèle plus allégé de sa console Hybride. Surtout que la 3DS, sortie en 2011 se trouve actuellement en toute fin de vie au vu de son âge et de ses ventes en berne depuis 2 ans. Cette sortie serait d’ailleurs logique dans un soucis d’alimenter le marché avec une console portable disposant de la même architecture que la Switch, mais aussi afin de satisfaire un public moins fortuné, ou ayant pour objectif d’équiper leurs enfants. Notons d’ailleurs qu’historiquement Nintendo a toujours proposé des consoles pour le marché des consoles de Salon ET pour le marché des consoles portables, et ce depuis 1989 et la mise sur le marché de la Gameboy.
Précisons qu’aujourd’hui une Nintendo Switch coute 299€. Une Switch « Mini », ou « Lite », au prix de 199€ et 100% portable aurait sans aucuns doutes de fortes chances de trouver son public.
Et selon l’indiscret Nikkei, ça devrait se faire dès cette année…